Faits légendaires d'Avalon-Tome I- Créatures [~]

La bibliothèque, grande salle aux lambris de bois sombre qu'éclairent de minces rais de lumière provenant de fenêtre à vitraux. Parmis les colonnes sculptées s'étalent des rayonnages remplis à craquer de volumes plus ou moins récents. Mais hormis quelques habitués qui lisent tout sans exception ou qui cherchent quelque chose de précis, les sujets les plus importants sont rassemblés au centre de la pièce. On peut par exemple y trouver une série de volumes de cuir vert, dont le premier s'intitule...

"Faits légendaires d'Avalon-Tome I- Créatures"

Note du premier rédacteur, datant de la jeunesse des Déesses : Les Faits légendaires sont une série de livre regroupant des faits réels se produisant, s'étant produits, ou qui sait, allant se produire dans notre monde. Ils sont de nature diverse, biologiques comme magiques, militaires comme géographiques. Mais tous sont légendaires, et chacun peut en rajouter selon ses connaissances : les pages vierges de chaque tome sont là pour ça.

• Premier chapitre : Les deux gardiens primordiaux
  

Note du second rédacteur : Un seul des gardiens est connu à ce jour, le sujet du deuxième sera donc développé plus tard.

"Quand on descend les plaines de Petralk vers le Sud, par exemple depuis un port du Nord, pour se rendre au palais des Unseelies -car l'on passe rarement par là dans la direction inverse...quelle idée ! - on peut voir un spectacle des plus étranges.

On peut. C'est cependant rare.

On peut, donc, distinguer une silhouette qui louvoie gracieusement entre les arbres brûlés et les rares fourrés de la plaine.
Une longue, imposante, reptilienne, effrayante silhouette.
Elle ne s'approche jamais, pour peu qu'on la voie, mais elle surveille de loin chaque grain de poussière, chaque souffle de vent, et à plus forte raison chaque personne qui traverse la plaine.

Rien ne lui échappe, mais la silhouette n'agit pas.
Du moins sans ordre de Nyx.

Cette silhouette est un dragon.
Le dragon gardien des plaines maudites de Petralk. Sa biologie est de plus étr..."
Une tache rougeâtre en partie effacée s'étale sur la fin de la page qui reste pour l'instant sans suite.
Ah, l'époque de la jeunesse des Déesses...On se battait jusque dans les bibliothèques...