Théoriquement définissable...en théorie [X]

Dortoirs communs ==>

Yvan pénétra dans la bibliothèque. Le nobliau vampire était bien décidé à acquérir la force qui lui manquait tant dans les affrontements. Bien évidemment, il n'était pas non plus étranger à un duel. Il devait admettre qu'il n'avait pas l'expérience nécessaire que seuls peuvent acquérir ceux qui ont déjà flirté de nombreuses fois avec la mort, mais il savait ce qu'était se battre, souhaiter jeter à terre le corps gisant de l'ennemi pour qu'il ne se relève jamais. Ce n'était pas une pensée malsaine ni particulièrement morbide, juste une chose que souhaitait tout combattant lorsqu'il défendait sa vie et son honneur. Et Yvan en avait beaucoup, d'honneur.

Le fait est que malgré l'enfance stricte qu'il avait suivi et qui avait forgé sa force de caractère afin qu'il soit prêt à parer à toute éventualité que lui réclamerait son statut d'héritier, personne ne s'était soucier de lui conférer la force physique qui lui manquait à présent. Après tout, la caricature d'un noble influent n'était-elle pas celle d'une personne droite et fière aux longues mains fines d'une blancheur irréelle à la finesse surprenante ?
C'était les mains d'Yvan actuellement, et il savait très bien que ce n'était pas là les mains d'un guerrier. Mais il ne pouvait en vouloir à ses parents qui n'avaient vu en lui que le futur dirigeant d'une famille ancestrale et non pas l'Unseelie fier de défendre sa déesse et prêt à accomplir de véritables choses en les forgeant de son corps et non de son esprit. Lui-même n'avait pas prévu un tel futur. Il s'était vu membre de la famille, veillant de loin à la santé de celle qui aurait dû être l'héritière. Et non pas dans cette bibliothèque à vouloir se renseigner sur les techniques les plus basiques de combat pouvant lui convenir et qui lui confèreraient le pouvoir de venger les assassins de Sara.

"Que suis-je en train de devenir pour toi ?"

Il ne se reconnaissait plus. Se trouvait-il réellement dans le palais de Nyx en ce moment même ? Avait-il cet espoir étrange au coeur et cette envie sourde de devenir plus fort ? Etait-il en train d'abandonner sa fierté pour de nouveaux idéaux ?
Il repoussa cette dernière pensée. Rien n'y personne ne modifierait quoique ce soit à son orgueil. Il était fier d'être celui qu'il était et supportait très bien son honneur. Jamais il ne ferait rien envers cela. Il pouvait bien faire quelques efforts, peut être considérer avec un peu plus d'intérêt ceux qui lui paraissaient le plus apte à pouvoir l'aider à parvenir à ses fins, mais de là à oublier d'où il venait et son statut...non. Non par ce qu'il se devait d'assumer son rôle. Il ne s'agissait pas que d'une affaire personelle, une famille entière reposait sur lui et, autant que pouvait être amer ce goût dans sa bouche lorsqu'il songeait à eux, il ne pouvait décevoir ses parents.

Son attention se porta sur les rayonnages de livres alors qu'il examinait la session qui paraissait être le plus à sa portée. Dédaignant du regard les quelques Unseelies présents qui scrutaient avec curiosité cette étrange personne penchée sur le niveau débutant, il commença à effleurer quelques reliures de cuir, attentifs aux titres des ouvrages.
Yvan ne cherchait pas quelque chose de fantastique. L'on aurait pu croire que son sang de noble l'ai poussé à choisir les techniques de combats les plus fantaisistes, ce n'était pas le cas. Il voulait demeurer discret, droit et fier. Ce qui était fantaisiste ne l'était pas.

Il possédait une hallebarde et savait au moins la manier assez habilement pour ne pas se blesser lui-même et espérer surprendre un peu. Tout en songeant à cela, il prit un lourd volume dédié entièrement à la pratique de cette arme et le feuilleta d'un regard concentré.
Oui, cela devrait convenir. Néanmoins il ne devait pas s'arrêter à cela. Est heureux celui qui connait nombres domaines. Il n'oubliait pas qui il était et les pouvoirs que lui conféraient son ascendance. N'était pas vampire de premier rang celui qui le désirait.
Ca tombait bien pour lui, Yvan en était un. Fébrilement il s'éloigna du rayonnage pour jeter un regard ennuyé aux nombreuses étagères qui s'ouvraient à lui. Si les techniques de combat se trouvaient sous ses yeux, quand était-il quant aux ouvrages plus définis ? Surtout qu'il ne recherchait pas n'importe lequel. Il savait très bien ce qu'il désirait et qui pourrait suffisament lui convenir. Un libre qu'il avait commencé à ouvrir jeune sur les genoux de son père et qu'il n'avait pas terminé d'apprendre même maintenant.

Il perçut alors une présence derrière lui et, prit de curisoité, se retourna.

"Je suis fière de compter dans ma bibliothèque une personne voulant devenir plus fort grâce aux techniques expliquées dans les livres. C'est très rare de ces temps-ci. Un combat à l'air de les amuser beaucoup plus..."

La troisième bibliothécaire comptée depuis son allégeance à Nyx commençait enfin son investigation de la bibliothèque. Elle ne comprenait pas pourquoi chaque membre à ce poste ne restait que très peu de temps. Elle n'avait pourtant encore jamais entendu parler de malédictions...

Elle retourna dans son texte. Elle avait mit beaucoup de temps à lire tous les livres en cours d'études par les précédents, chacun y ayant mis sa petite annotation. Elle se retrouvait donc à devoir faire des synthèses de livres dont elle ne connaissait même pas le possesseur... Et oui, elle aurait du se douter que le travail ne manquerait pas dans une bibliothèque comme celle-là.

Ces temps-ci, elle avait remarqué que les Unseelies venant dans son palais de la lecture, étaient plus là à titre d'occupation. Ils empruntaient un livre. Le genre fantastique avait d'ailleurs beaucoup de succès. Où alors ils s'asseyaient directement à une table, face aux imposantes fenêtres de la salle. Alors quand elle vit un jeune homme entrer et partir dans les rayons techniques de combats, elle fut fière qu'il en existe encore. Elle jeta d'ailleurs un regard bien entendu à ceux qui commençaient à se moquer de celui-ci, tout cela parce qu'il regardait les techniques de combats basiques. Il avait pourtant raison. S'il tombait un jour devant un adversaire à force égale avec lui, se sera sa maîtrise parfaite des techniques de bases et de son arme qui l'aideront le plus. Le reste te fait monter en puissance certes, mais ne te sert pas à grand chose sans pilier. De plus, la théorie de Louxira était l'égalité. Tous les combattants sont égaux. On devient fort par le seul esprit du courage et du travail, bien que l'argent aide aussi dans l'achat des équipements... Aussi lorsqu'il sera devenu un puissant guerrier, il pourra ridiculiser, avec les techniques de bases, ces jeunes qui se moquaient de lui il n'y a pas si longtemps.

Il fallait juste qu'il devienne fort...

"Je vois que vous maniez la hallebarde. Très bon choix. Même si les dagues sont un atout majeur lors du combat rapproché..."

Elle regarda attentivement la réaction du jeune homme, qui un instant leva les yeux au ciel de part sa remarque. Si l'humour était interdite maintenant... Un humour vrai puisqu'elle pensait ce qu'elle disait. Mais bon, les dagues étaient son arme, elle faisait peut être du favoritisme...

"Je suis désolée, je ne me suis pas présentée. Je suis Louxira, votre nouvelle bibliothécaire. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à venir me parler, je connais cette bibliothèque dans les moindres recoins... Je serais au comptoir, en train de lire un manuel fort intéressant de part son ancienneté..."

Sur ce, elle fit demi-tour, contente de la brève pause qu'elle venait de s'offrir.

Yvan suivit des yeux la fine silhouette de la bibliothécaire qui rejoignait son comptoir où l'attendait un formidable volume à l'épaisseur plus que convaincante. Encore surpris par la jeunesse certaine de celle qui était censée représenter la culture des Unseelies, il se fit la remarque que la forteresse pullulait décidément de voleuses surprenantes. Un peu immatures à son goût, néanmoins possédant une expérience clairement lisible dans leur regard. Des petits détails qu'il remarquait désormais sans trop de difficulté selon les personnes différentes qui pouvaient croiser sa route.
Il se fit la réflexion soudaine que le sang de cette bibliothécaire devait être plutôt bon. Il l'imaginait plutôt dans une tonalité douce-amère, comme semblait être son caractère ni vraiment gentil, ni vraiment mauvais. Pour se pincer avec distinction l'arête du nez devant un tel débordement de ses instincts.
Ce n'était et ne serait pas le moment pour ça.

Méprisant de toute sa hauteur -entendez là noblesse-, les quelques imbéciles ricanant du titre de son ouvrage, il s'approcha du comptoir de la bibliothécaire. Imbéciles dont certains eurent la bonne idée de se ratatiner pour ne plus rien dire tandis que d'autres benêts riaient de leurs moqueries. Ce n'était pas la peine de s'occuper d'eux, ils mourraient les premiers très bientôt. La nature elle-même se débarrassait des faibles et des idiots.
Conscient que la jeune fille semblait passablement passionnée par sa lecture, à en juger par son nez qui en frôlait presque les feuilles poussiéreuses, Yvan patienta un court instant avant de se décider à la tirer de son activité :

"Mlle Louxira ? Excusez-moi, mais je recherche un livre ancien assez spécialisé et je ne connais pas bien les lieux. Un manuscrit daté de six cents ans porté sur les vampires de premier rang et leurs dons naturels..."

Et puisqu'il était dans un bon jour et qu'il aimait les brunes -le noir, une histoire passionnée et passionnante- la bibliothécaire eut en prime son plus charmant sourire. Jusqu'à en dissimuler presque des canines un peu trop pointues pour paraître innocentes.

Un livre à l'épaisseur non négligeable se tenait sur la table réservée aux bibliothécaires, juste derrière le comptoir en marbre. Elle n'était pas bien grande mais très pratique et de plus, elle était parfaitement positionné face aux fenêtres et elle recevait donc la lumière du jour. Ce qui lui permettait, par moment, de regarder le monde extérieur, ou alors de ne pas abîmer sa pauvre vue.
Ce jour-là n'était pas tellement différent de tous les autres. Elle était toujours sur le même livre, cet ouvrage d'une richesse incroyable ou il y avait tant d'hypothèses à formuler... Ainsi, y ayant passé beaucoup de son temps, elle en était maintenant aux dernières pages. Cependant, ce livre, ancien, n'était pas en très bonne état, et la fin était particulièrement abîmée, elle n'avait pas jugé primordiale d'interrompre la lecture de son paragraphe alors que les pages du livre, fragiles, étaient tellement mal en point qu'elle devait se rapprocher au maximum pour essayer d'en comprendre une petite partie, et seulement une petite partie, quitte à passer pour une idiote. Certes, il était passionnant. On apprenait tellement de choses que beaucoup de monde ne saurait jamais... Mais dans de telles conditions, elle avait beaucoup de mal à y trouver le moindre amusement.

"Mlle Louxira ? Excusez-moi, mais je recherche un livre ancien assez spécialisé et je ne connais pas bien les lieux. Un manuscrit daté de six cents ans porté sur les vampires de premier rang et leurs dons naturels..."

Louxira releva la tête lorsque le jeune vampire se mit à lui adresser la parole. Naturellement, elle avait senti sa présence, et le fait qu'il attende également. Elle avait d'ailleurs apprécié le geste, jugeant poli le fait de ne pas l'interrompre en plein milieu de sa ligne. A vrai dire, elle se doutait qu'il allait venir la voir. Le regard presque désespéré qu'il avait jeté à la bibliothèque quelque temps auparavant lui rappelait ces réactions à elle alors qu'elle venait ici les toutes premières fois. La plupart du temps, c'était pour chercher un ouvrage spécifique et quand elle voyait l'immensité de la bibliothèque et le nombre de livres, toute sa motivation s'évanouissait aussitôt, écrasé par le désespoir et, il faut le dire, la paresse de chercher ne serait-ce que dans la moitié de cet endroit. De plus, le bibliothécaire était la plupart du temps occupé voir absent...

Un sourire chaleureux l'accueillit alors qu'elle se relevait de sa chaise, contournant son comptoir pour rejoindre le vampire. Elle se stoppa une demi seconde lorsqu'elle vit les dents blanches et aiguisées qui pourrait très bien un jour s'attaquer à elle. Finalement, ce sourire était peut être forcé...

"Je suppose que par dons naturels, vous voulez parlez de votre force hors norme et de votre vitesse ? Bien que je sois sûre qu'il y est d'autres choses... Très bien, veuillez me suivre..."

La voleuse commença à avancer. Elle savait bien de quel volume il parlait, ne l'avait pas lu pour autant. Il faudrait des centaines de vie pour pouvoir lire tous les livres qui sont recelé ici... Les livres de cette bibliothèque ont été, jusqu'à présent, rangé par techniques de défenses, d'attaques, livres sur le maniement des armes... Et chaques étagères contenaient chaques types d'espèces. Elle avait donc eu l'idée, récemment, de les ranger par type de personne. Ainsi, il y aurait toute une allée destinée aux vampires, une autre aux voleuses, une autre aux démones, une autre aux loup-garous et ainsi de suite, facilitant les recherches.

L'ouvrage que cherchait l'homme au prénom encore inconnu était visible si vous trouviez l'étagère correspondante. En effet, une fois sur la troisième étagère de la deuxième allée, il vous suffisait de passer en vitesse sur chaque rayons. Et là, un livre à l'épaisseur plutôt impressionante vous attendait. Avec sa couleur d'un rouge pareil au sang, ces écritures faîtes avec de l'encre noir, et ces reliures, abîmées au fur et à mesure des années, mais toujours visibles. Il ne pouvait pas y avoir meilleur ouvrage destiné aux vampires. De son point de vue du moins. De plus, les pages jaunies par le temps montraient combien ce livre était ancien.

Elle eut beaucoup de mal à l'attraper. Etant situé au dernier étage, même sa taille, pourtant normal pour une femme de son âge, ne lui permettait pas de l'attraper sans se mettre sur la pointe des pieds, tout en étendant les bras au maximum. Si elle entendait une seule moquerie, du sang allait couler...
Une fois le livre dans ces bras, elle le tendit à celui qui le lui avait demandé avec un sourire. C'était toujours mieux que les grommèlements... Le jeune homme, lui, avait attendu patiemment derrière.

"Je souhaite qu'il réponde à toutes vos questions."

S'apercevant au même moment du mauvais rangement d'un ouvrage, elle le sortit de son étagère et regarda le sujet, histoire de le remettre à l'endroit où il devrait être.

On ne respecte plus rien de nos jours...

Aussi, lorsqu'elle vit où il devait être rangé, au cinquième étage de l'étagère, c'est-à-dire au même endroit que le livre qu'elle venait de donner, elle pensa à toutes sortes de techniques d'empoisonnements envers celui qui lui avait fait ce coup là. Une fois son calme retrouvé, une brève parole de son interlocuteur lui revint en mémoire.

"Oh... Je vous en prie, appelez moi Louxira. Le "Mlle" n'est vraiment pas obligatoire croyez moi. Après tout, nous nous retrouverons peut être un jour dans un autre endroit et dans un autre contexte."

Ou lors d'un combat...

Yvan aimait les livres. Parce que leur compagnie était bien moins ennuyante que celles d'autres personnes et que chacun d'eux était un enseignement. Il n'y avait donc aucun mal à lire : cela ne faisait perdre aucun temps puisque à la clé une morale serait apprise, et ne consommait que peu d'énergie en demandant simplement assez de concentration pour savoir déchiffrer les phrases.
Bien sûr, cette théorie ne s'appliquait qu'aux manuscrits compréhensibles. Il n'était pas bibliothécaire lui, et n'était pas chargé de traduire la vingtaine de langages différents qui devaient exister en Avalon. Cela aurait peut être été une activité qui lui aurait plu, si du moins il en avait eu le temps et l'envie. Si cette vengeance qui pulsait en lui ne réclamait pas encore et encore qu'il achève enfin sa basse besogne.
Il aimait bien les livres.

Yvan suivit donc sans résistance la bibliothécaire Louxira à travers les rayonnages. Celle-ci semblait comme appelée par le manuscrit qu'il cherchait et ne marqua pas un seul instant une quelconque hésitation quant à le trouver. Si ce n'est pour attraper justement le précieux livre placé sur les plus hautes étagères -Yvan songea un instant à l'y aider avant de se raviser : on se jamais, les femmes de la Cavalerie avait cette tendance de développer une fierté à toute épreuve.
Prenant alors le précieux bien qu'elle lui tendait, il hocha distraitement la tête à ses propos, son regard tourné sur la couverture alors qu'il la caressait du bout des doigts, hypnotisé.
Combien de fois avait-il parcouru ces pages avec son père dans l'optique d'apprendre à se connaître ? Combien de fois était-il resté admiratif et anxieux à l'idée de parvenir à réaliser tant de choses plus tard ? Combien de fois s'était-il entraîné à la réalisation de certaines dans l'espoir de faire flancher son jeune âge ? Combien de fois Sara et lui en avaient parlé ?
Sara...

Inconsciemment ses ongles se plantèrent avec dureté dans la paume de sa main. Ignorant la légère douleur qui en découla, il reporta son attention sur la bibliothécaire qui continuait de lui parler pour s'autoriser un faible sourire.

"C'est une requête étrange mais puisque tel est votre désir... Alors soit, Louxira. Nous nous retrouverons certainement et je suis sûr que Nyx ne sera pas toute innocente quant à ce "hasard"."

"C'est une requête étrange mais puisque tel est votre désir... Alors soit, Louxira. Nous nous retrouverons certainement et je suis sûr que Nyx ne sera pas toute innocente quant à ce "hasard".

Louxira hocha la tête. Elle aimait bien cet homme, qu'elle ne connaissait guère. Il était réaliste et très poli. Elle le vit se retourner puis partir, pensif. Des pensées qui ne semblaient pas être très joyeuse, vu la démarche chancelante qu'il avait eu un très court instant. Un pas, peut être moins, mais cela lui suffisait.

Elle le laissa tranquille, retournant dans ces ouvrages. Elle n'allait pas tarder à recevoir de la visite, elle le pressentait. Pire. Elle en était certaine. Elle retourna donc dans la seule pièce qui lui était exclusivement réservée. Cette même pièce où tous les livres les plus précieux que possédait la faction étaient rangé. Ici, le rangement était un mot tabou. Les papiers par montagnes obstruaient la plupart des meubles. Cependant, comme pour les livres, elle en connaissait le moindre, pour en avoir fait le tri deux fois de suite.

Elle reprit plusieurs feuilles de notes qu'elle s'était faîtes, prête à en faire un paragraphe structuré dans lequel il ne manquerait aucun détail. Elle se remit donc sur sa table fétiche, qu'elle avait abandonné pour un court instant alors que la porte d'entrée s'ouvrait sur un groupe d'homme en pleine conversation. Une conversation très bruyante et particulièrement gênante. Super, elle allait être obligé de leur rappeler les règles...