La Forge du Chante-en-hiver [P]

Le bruit du métal frappant contre le métal, celui de l'acier à vif criant dans l'eau glacée.
Les lames glissant dans leurs fourreaux ouvragés. Les tranchant que l'on teste sur des morceaux de bois qui se fendent comme du beurre.
La vibration ininterrompue des enclumes frappés et les étincelles voletant dans l'air.
L'inspiration paralysante du titanesque soufflet de forge.
Aucun doute, vous êtes dans l'antre de ces artisans qui créent la mort à l'état pur.

La Forge du Chante-en-hiver [P] Aragor10

Nul oeuvre fabriquée dans cette forge ne vaut Excalibur, mais vous y trouverez l'arme de vos rêves à un prix...plus ou moins honnête...

Cela fait deux bonnes heures qu'elle patiente, assise devant la porte de la forge. Un apprenti passe la tête par la porte et l'interpelle.
_Mademoiselle ! On a finit de modifier vos armes !
Elle se lève, lui tend les 3100 Uhrs promis, et s'engouffre à l'intérieur. Un forgeron l'y attend et lui tend ses dagues. Leurs fourreaux ont subi une légère modification ; de minces motifs argentés se dessinent sur le cuir noir. Mais l'essentiel apparaît lorsqu'elle les dégaine, dévoilant leur tranchant affiné, assombri et luisant.
Elles sont désormais empoisonnées.

Un homme portant une tunique en lambeau entra dans la forge. Le maître forgeron toisea cet homme en se demandant ce qu'il venait faire là. Ses loques montraient qu'il était pauvre au point de ne pas pouvoir acheter de vêtements neufs et il était sale. L'artisan grogna :
-Quoi ?
-Bien le bonjour. J'aurai besoin de vos talents pour que vous me forgiez une arme.
-Ouais, je pourrais faire ça... et quoi ?
-Rien de très compliqué, j'aurais besoin de crocs d'acier... pensez à ce que dirait la déesse si vous aidiez un de ses suivant.
-J'peux faire ça... mais je veux pas qu'une bénédiction. J'ai rien contre les wulfens mais asseye d'imaginez la réaction de la Créatrice... j'voudrais que tu m'paye en pièce sonnantes et trébuchantes.
-Certes oui. combien serait-ce ?
-3.800 Uhrs. Pas plus, pas moins. Mais faudrait que tu reste avec moi, camarade. Mon apprenti est pas là.

Ulfedr sortit de la forge et se dirigea vers les terres de Nyx. La nuit tomba quand il arriva à l'antre qu'il s'était faite dans le trou d'un rocher, près de la muraille de la forteresse. Le sang coula. Les crocs du loup tombèrent. Ulfedr se planta les crocs d'aciers dans ses gencives et partit manger.

-Bien le bonjour, Sire Ulfedr !
-Calme-toi, simple humain... ce n'est pas parce que tu t'en mettez plein la panse grâce à moi qu'il faut paraître heureux de me voir... la déesse n'aimerait pas que l'on s'adresse à l'un de ses suivant comme si l'on était un égal.
-J'voulais pas faire de mal, Messire. Que venez-vous faire ici ?
-Je voudrais à peut près le même genre d'article que la denière fois... mais pour les mettre aux doigts. Diamètre du pouce : 3 centimètres ; et des autres doigts : 2 centimètres 5. Fait-les bien tranchant et perçant.
-Tout d'suite, Sire Ulfedr !

Après avoir donné au forgeron les 3.900 Uhrs qu'il lui devait, Ulfedr retourna à sa tanière à la nuit tombante. Grace à sa nouvelle arme, il pouvait facilement PERCER les armures de ses ennemis. Arrivé à sa tanière il s'enfonça ses armes sur les doigts avant de se transformer...

[attaque spéciale obtenue : PERCER (+14)]

Louxira était tout excitée, aujourd'hui elle allait enfin pouvoir faire modifier ses dagues.
Elle entrât dans la forge et vit un homme plutôt grand et assez imposants aller à sa rencontre.
'' Que voulez-vous ?'' demanda le forgeron
''Je voudrais une amélioration de mes dagues"
" Très bien : passez les moi "
...
Cela faisait une éternité que Louxira attendait, peut être 2 heures , elle n'en savait plus rien. Mais voilà qu'elle aperçoit le forgeron, la fixant un instant pour enfin revenir vers elle.

" Voila, c'est finit "
" merci "
Louxira sortit une bourse de 3100 uhrs et les donna au forgeron puis elle sortit.
Une fois dehors, elle examina les dagues : rien n'avait changé si ce n'est les points noirs qui apparaissait sur la lame. Ca y'est, elle possédait ses dagues empoisonnées !

Zenfira entrait elle entendit les bruits de métal qui frapait ...
Elle donnat ses dagues a forgerons et lui en demandit des empoisonnées ...
Lui forgerons lui demander d'attendre quelques instant .Il prit donc les dagues et alla les lui modifier. Zenfira n'eu pas longtemps a attendre quand il revaint avec ses dagues ... empoisonnée .
Elle lui donna donc les 3100 uhr et s'en alla avec ses dagues, elle est toute joyeuse .

Les lames de la jeune fille virevoltaient, dansaient devant ses yeux. Elles quittaient ses mains, les retrouvaient, et leur éclat mortel était comme le plumage brillant d’un oiseau-mouche. Leur ballet était si simple, si aisé à accomplir…libérées de leur poids, elles étaient comme des flèches d’acier qui n’auraient pas eu besoin d’arc pour atteindre leur cible.
Darsha jonglait joyeusement avec ses armes, sous le regard effrayé des passants qui s‘écartaient.
Ces dagues allégées lui avait coûté une petite fortune, 11000 Uhrs, mais elle ne regrettait pas, contrairement à ses futurs ennemis.

Louxira sortit de la forge à grand pas. Elle les avait enfin, les fameuses dagues allégées. Des dagues d'une finesse incomparable et surtout, et c'est bien le plus important, très légère. Il faut dire aussi qu'il fallait y mettre le prix, 11 000 Uhrs ! Elle commenca donc directement à les tester. Elle avait l'impression que ces dagues et elle ne formaient qu'une seul personne.
Elle partit donc de la rue des commerçants, prête à combattre n'importe qui dans l'espoir ... d'une victoire !

"_Mademoiselle...quand j'ai dit que vous pouviez les tester parce que vous étiez une cliente fidèle...je ne pensais pas à ça !
_ Ne vous inquiétez pas et cessez de bouger ! Vous ne risquez rien, après tout c'est mon métier...et puis elle sont tellement précises..."

Précises, en effet, telles étaient les dagues que Darsha voulait absolument s'acheter en vue du tournoi. Pour s'en assurer, elle avait tout simplement posté le forgeron contre un mur et lançait les lames tout autour de sa silhouette. Un petit tour d'adresse moins utilisé en combat qu'en démonstration, mais un bon test. Après un ou deux lancers de plus, elle détacha chaque lame du bois, les essuya et rangea chaque paire dans son étui, tout en mettant celles de son choix de côté.
Elle fouilla dans les pochettes et en sortit un demi-lingot de 40 000 Uhrs - on payait les grosses sommes en lingots - ce qui représentait donc 20 000 Uhrs, et en ajouta 4300 en pièces d'or. Le forgeron, décollé de son mur, fit le compte et s'empressa de ranger son dû.
Puis voleuse sortit, sa paire de Dagues Précises à la ceinture.

La démone entra dans la forge. Le tournoi approchait, il fallait qu’elle s’équipe rapidement. Ainsi, elle sauta presque sur le marchand :
« Bonjours ! Je souhaite un percer et un éventrer. »
Le marchand la regarda avec de gros yeux, il comprit qu’elle était pressée. Il lui fit le tout rapidement, efficacement et au prix normal.
Elle ressorti ainsi rapidement de la forge, mieux armée qu’auparavant.

[[percer : -3900 ; eventrer : -4750]]

Araya entra dans la boutique vide. La mission qu'elle avait désiré accomplir se révélait plus ardu que prévu... Une réserve d'arme ?
Elle s'était décidé à se rendre à Tirn Ail. En tant qu'Ange, elle avait pu voler, d'ailleurs sa l'avait épuisé. Le voyage d'après, elle le ferait à pied !
Elle observa les murs de la forge. Des armes de partout... C'était peut-être là, après tout !
Entra le forgeron, un solide gaillard bâtit comme une armoire.
-C'est pour quoi ?! Aboya t-il.
-Heu... Vous allez trouver sa idiot mais... Vous avez un ballon ?
Le type la dévisagea puis éclata de rire.
-Elle est bien bonne celle-là ! Gloussa t-il.
Araya du se contenir pour ne pas lui en mettre une. Vivement que l'Envoyé débarque pour qu'elle lui arrache ses mèches blanches !

Il était de nature que L'Envoyé était une personne étonnante. Il suffisait notamment parfois de penser à lui pour qu'il apparaisse soudainement. Toujours dans une lumière éblouissante et avec son sourire amusé aux lèvres.

"Rebonjour charmante jeune fille !
Apparemment l'on a des soucis pour trouver un ballon ?"

Il eut un léger rire.

"Comme c'est toi je suis gentil... Où peux-tu trouver des armes dans le palais de Dana selon toi ?"

Dans un dernier clin d'oeil, il disparut avant d'être victime de la colère de l'ange. Pas si ange que cela s'il restait plus longtemps ici...

[Pas de destination spéciale]

Yvan retint un profond soupir d'agacement. Ce marchand se sentait-il réellement obligé de le dévisager pareillement ? N'avait-il donc jamais vu d'autres que de rudes guerriers et apprentis dévoués dans ce monde ? Certes, il était un vampire ce qui signifiait que sa silhouette souple en aiguille n'était pas des plus recommandées pour le combat cependant sa force héréditaire était sans pareille et sa vitesse importante. De plus, il était foncièrement décidé à combler ce manque physique qu'il ressentait sans avoir recours à ses pouvoirs. Pourquoi donc s'acharnait-on à lui rappeler sa noblesse fragile ?

Oh.
Pardon, il avait oublié aussi qu'il était censé être un buveur de sang sans remord ni regret se nourrissant de l'ombre et de l'horreur. A force, il ne faisait plus vraiment attention à son statut et la vision qu'il pouvait donner aux gens. C'est qu'il y avait tellement pire que lui dans ce monde... Franchement, un chocobo. N'y avait-il pas créture plus monstrueuse ? Un affreux chocobo !

Yvan frissonna discrètement pour reporter son attention sur le tenancier de la boutique qui, de sa petite taille et sa corpulence rebondie, lui adressait de petits coups d'oeils effarés. Certainement que celui-ci ne travaillait pas dans la forge. Un bon petit gens du peuple, bourgeois assez aisé de son commerce avec une certaine tendance à sombrer dans la gastronomie.
Il n'aimait pas le sang trop riche.

"Je suis venu pour une commande au nom de Baschtt'Ophalish prévu pour...aujourd'hui. Elle est bien prête, n'est-ce pas ?"

"Oh oui ! Oui, oui, oui... Certainement ! Je... Deux secondes je vous prie !"

Stupide, pensa Yvan en décomptant mentalement dans sa tête les deux secondes en question sans voir réapparaître l'homme. Devait-il préciser qu'il haïssait ce genre d'expressions sans sens ? Il était un être de précision qui n'aspirait qu'à la clarté des propos. Cela n'assurait en aucunement leur franchise et non-omission. Que serait l'art de la parole dénuée de tout mensonge ?

"Voi-voici mon Seigneur ! Vous convient-elle mon Seigneur ?"

"Elle conviendra autant que possible. La somme avait bien été préalablement payée ?"

"Bien sûr mon Seigneur ! Les 36 750 Uhrs de cette hallebarde sur-mesure ont été déjà prélevés."

"Soit. Aurevoir."

Tout avait été dit et Yvan ne tenait pas plus que cela à demeurer ici. Sous le regard rassénéré du tenancier et ses multiples courbettes ridicules, il quitta la boutique sans plus attendre.
Il était désormais correctement armé.

[Hallebarde en argent (+14Att) - Hallebarde en or (+30Att) - Hallebarde de platine (+63Att)]

"Deux armures ?
- Oui, un manteau Impassable et une armure d'Aîné Red. Celles que vous exposez derrière ces grilles me semblent parfaites. Je ne vous ferait pas l'affront de vous demander de me les refaire sur-mesure...
-Vous n'en auriez pas besoin : à ce prix là, elles sont équipées d'un charme d'adaptation à usage unique. En plus, l'Impassable est très confortable, vous pouvez porter les deux en même temps.
-Très bien.
-Nous aurons quand même un problème, mademoiselle. une famille noble a prévu d'offrir notre dernier Impassable à son héritier...
-Vous leur direz qu'un officier des Unseelies l'a réquisitionné. Et estimez vous heureux que je ne le fasse pas réellement. Je paye comptant.
-Bien, mademoiselle. Voici..."

Tandis que la femme du forgeron ouvrait les grilles, Darsha passa derrière un paravent pour enfiler ses dernières acquisitions.
Elle ressortit quelque minutes plus tard, le métal sombre et luisant de l'Ainé Red dissimulé sous le velours noir renforcé de plaques d'acier ciselé aux épaules de son nouveau manteau.
Elle rentra le visage dans le col de velours, large et montant, pour se protéger du vent glacé annonciateur de l'hiver qui faisait voler les longes pans de son manteau.
Elle avait toujours rêvé d'en avoir un pareil à celui-ci...

[[Obtenu -L'Impassable (+45) -Armure d'Aîné Red (+57); -20340 Uhrs ; -31000 Uhrs]]

C'était la troisième fois que la voleuse se rendait dans la boutique du Chante-en-hiver. Pourtant, il n'y avait rien de banal. Comme à chaque fois qu'elle s'y rendait, une pointe d'excitation surpassait toutes ces émotions. Elle avait eu de l'argent, beaucoup d'argent. Et dans l'espoir de devenir encore plus forte pour les prochains combats, elle venait aujourd'hui acheter une nouvelle paire de dagues, aussi précises qu'élégantes. Elle se les imaginait déjà dans la tête alors qu'elle entrait d'un pas assuré dans la boutique. Légère. Aussi légère que l'air lui-même, suivant tous les mouvements qu'elle donnerait. Belle également. Des dagues étaient toujours resplendissantes, surtout quand elles vous offraient la victoire. Tranchantes et aiguisées comme jamais. On aurait pu dire la perfection si elle ne devinait pas qu'il y aurait un jour une évolution. Une évolution qu'elle s'empresserait d'acheter, une fois les économies rassemblées.

"Bonjour mademoiselle, puis-je vous aider ?
-En effet. Je viens chercher une nouvelle paire de dagues. Précise plus exactement. Vous m'aviez déjà faîtes les empoisonnées.
-Oh je vois. Et pour quand les voulez-vous ?
-Maintenant.
-Mais mademoiselle, il nous faut un minimum de temps pour les fabriquer.
-J'attendrais. Dépêchez-vous. Mais pas trop. Je veux juste qu'elle soit parfaite.
- Bien mademoiselle..."

Le marchand se dépêcha de se mettre à l'oeuvre. Certes, Louxira n'avait pas été très gentille. Mais elle n'avait pas été méchante non plus, n'était-ce pas le plus important ? Elle aurait très bien pu s'amuser un peu avec lui...
Elle regarda un peu ce qui se trouvait en exposition. Armes de toutes sortes. Armures également. Elle poussa un soupir avant de regarder sa grosse somme d'argent, pourtant tellement insuffisante fasse à tout ce choix. Une armure. Il lui fallait absolument une armure.
Elle parcoura des yeux les différents choix qui s'offraient à elle. Elles étaient toutes plus magnifiques les unes que les autres. Et plus elle remontait la vitrine, plus les armures montraient l'étendue de leur puissance.
Elle patienta une demi-heure. Une heure. Puis le marchand revint vers elle, transpirant énormément. Il s'était pressé, restait à voir si cela en valait la peine.

"Excusez l'attente mademoiselle, je suis allé aussi vite que j'ai pu.
-Ce n'est rien. J'ai eu le temps de prendre certaines décisions."

Elle se retourna vers la vitrine qui se trouvait maintenant en face d'elle. Montra d'un mouvement de tête sa requête.

"Je veux cette armure.
-L'Impassable ? Très bon choix mademoiselle. Je vais vous la chercher tout de suite.
-Pourriez vous me passer mes nouvelles dagues s'il vous plaît ?
-Evidemment."

Il les lui tendit alors qu'elle s'en emparait vivement. Enlevant ces anciennes dagues, elle mit les nouvelles à la place qu'elles occuperaient désormais. Elles étaient comme elle se l'était imaginée. Légère, beaucoup plus légère que les précédentes. Elle aurait plus de liberté de mouvement, serait donc plus forte. L'envie d'essayer sa nouvelle arme, d'enfiler sa nouvelle armure n'avait jamais été aussi impressionnante. Il fallait qu'elle s'exerce. Peut être passerait-elle dans la salle d'entraînement... Encore lui fallait-il le temps de le faire.

"Tenez mademoiselle ! L'Impassable est un très beau manteau, ayant la résistance d'une armure.
-Merci pour vos services. Je vous règle une fois mon acquisition essayée.
-Très bien mademoiselle."

Elle partit derrière le paravent, presque trop élégant pour un endroit comme celui-ci et enfila son manteau. Fin, élégant avec ces plaques d'aciers ciselées aux épaules, il était parfait pour elle. N'avait-elle pas eu vent de la récente acquisition de cette armure par une autre voleuse ? Où était-ce son imagination...

"Je vous dois combien ?
-44 640 Uhrs exactement mademoiselle."

La jeune voleuse donna l'argent au marchand qui ne pouvait être que content de gagner une telle somme. Puis elle partit, ces nouveaux achats sur elle. Elle se sentait plus forte. Elle était plus forte. Le troisième tournoi arrivait à grand pas et elle espérait bien faire partie du trio gagnant.

"Au revoir"

[[Dagues précises (+64) - 24300 Uhrs // L'Impassable (+45) -20340 Uhrs]]

C'était la première fois qu'Hashirak possédait une telle somme. Il en était tout émoustillé, anticipant le plaisir qu'il aurait à déverser le sang à torrents. En effet, quoi d'autre qu'une nouvelle arme pourrait acheter un tueur psychotique démentiellement instable.

Il passa commande au forgeron qui lui proposa plusieurs choix sur un râtelier. Il en essaya plusieurs avant de se décider pour une épée aiguisée comme un rasoir, à la lame d'un métal sombre, la garde d'un noir de jais, ornée de filigranes d'argents entrelacés et au pommeau orné d'une obsidienne. A la base de la lame était gravé son nom, Bardan. Un nom porté en autre par un guerrier sanguinaire dans la mythologie d'un peuple lointain.

Il échangea une bourse de 10.000 uhrs contre l'arme rengainé dans son fourreau de cuir robuste.

]Epée en acier trempée (+29) 10.000 uhrs | 14.000 - 10.000 uhrs = 4.000]

Bim ! Bim ! Bim !
Ha... le bruit d'une forge... ce que ça pouvait être agaçant !

La jeune femme s'y rendit pourtant. Elle avait besoin de se payer quelque chose pour protéger son corps. Ses griffes et ses crocs étaient fort répulsifs, mais quand un adversaire s'en prenait à elle et qu'elle était surprise ou moins rapide que lui, elle en prenait plein la tête... Donc fallait qu'elle se trouve quelque chose comme une armure, un truc adapté à sa morphologie en plus, non mais jvous jure ce qu'on demanderait pas de nos jours...

-Hé ! Y'a quelqu'un ? S'il vous plaît !

Un frêle et tout jeune apprenti la rejoignit immédiatement au pas de course. Il ne semblait pas véritablement taillé pour son futur métier mais après tout tant qu'il la servait bien... et puis après tout qui sait ce que le temps, le travail et l'acharnement peuvent changer dans un homme ?

-Salut, gamin. Tu pourrais demander à ton maître de venir me voir ? J'aurais besoin de deux côtes de mailles renforcées...

-Mais j'vais vous faire ça m'dame !!

Une expression pas très rassurée passa rapidement sur le visage de la jeune femme mais elle ne dit rien. Au contraire elle précisa sa demande au gamin qui lui demanda de repasser. Quelques heures plus tard, elle tombait sur les maître, un homme de haute stature et très large d'épaules.

-J'peux vous renseigner ma p'tite dame ?

-Hé bien j'ai passé une commande tout à l'heure... Votre apprenti m'a dit qu'il s'en chargerait... mais...

Il eut un sourire amusé au moment même où le gamin revenait. Un côte de mailles trônait sur son épaule droite, une côte en argent siégeait sur l'autre. Les deux formait une magnifique armure renforcée. Elle en resta bouche bée, l'apprenti tout sourire et le forgeron éclata d'un rire gras.

-Voilà m'dame !

-Ne jamais se fier aux apparences ma p'tite dame. Ce gamin n'est certes pas gros, mais il fait du travail d'orfèvre et j'peux vous dire qu'vous s'rez pas déçue de vot' commande.

-Très bien, je me rappellerais de cette leçon... Voici votre argent.

La lukos repartit, un fin sourire aux lèvres.

[[Armure (déf) :
Armure renforcée (+6) : 1 600 urhs
Tunique et côte de maille
(+9) : 2 800 urhs
Côte de mailles argent
(+32) : 9 860 urhs

1 600 + 2 800 + 9 860 = 14 260 urhs à payer

69 258 - 14 260 = 54 998 urhs restants dans le porte-monnaie de Maga

6 + 9 + 32 = +47 en défense]]

» Graphisme : heure d'hiver