Boutique de Tisserand- Hakurai gofuku [P]

Une petite boutique à l'enseigne de tissu pourpre attire l'oeil alors que l'on arpente à pied les rues commerçantes de la capitale.
Elle se démarque des autres par son architecture. Visiblement, le classique bâtiment de base a été modifié pour ressembler à autre chose. D'original, d'exotique. Le toit est incurvé aux quatre coins et la porte s'ouvre en coulissant. Des odeurs de teinture exhalent des fernêtres entrouvertes





En y regardant de plus près, l'enseigne indique, sous des caractères d'une autre écriture : "Hakurai Gofuku-Etoffes importées".

[[Adressez vous au tisserand dans cette boutique pour acheter tout ce qui est fait de tissu, toutes catégories confondues : capes, bandeaux, foulards, vêtements...]]

Curieuse, elle entra à l'intérieur. L'impression de déjà vu s'intensifia.
Des souvenirs de leurs voyages lui revinrent comme une bouffée d'oxygène.

_Mademoiselle, vous désirez quelque chose ?
Le tisserand la sortit de ses pensées.
_Excusez moi, vous n'êtes pas d'ici ?
_Effectivement, répondit-il, je suis originaire d'une île de l'Est, et mes matières premières viennent de là bas. Vous êtes une connaisseuse ?
Elle eut un petit rire.
_Pas vraiment, mais j'ai pas mal voyagé et je suis passée dans l'Est, alors votre boutique me plaît. A propos, ce foulard là, il est bien teint avec...
_Effectivement, répondit-il plus bas.

Elle souleva le mince pan de tissu, le fit jouer dans la lumière. Avec un sourire innocent, elle remit au marchand les 5900 Uhrs, tout ce qu'elle avait sur elle, puis ressortit de la boutique avec un foulard sang noué au bras.

Kaliko se baladait tranquillement mais l'odeur qui s'exhalait de la boutique la stoppa net.
Avec toute la grâce des elfes et leur intelligence légendaire, elle zyeuta tout autour.
- ça pue ici.
Et s'en alla en se prenant les pieds dans son panier (trop boulette).

La couturière acheva son ouvrage, et retira la dernière épingle de la tenue Furtive de la démone.
« -Je peux partir avec ?
-Oui, bien sûr ! »
La démone lui donna 3000 Uhrs et sorti de la boutique.

Ulfedr entra dans la boutique du tisserand Hakurai. Il renifla fortement à cause de l'odeur de teinture flottant dans l'air puis s'avança vers le vendeur le plus proche.
-Bonjour. Je voudrai une armure.
-Certes oui, monsieur. Vous en trouverez sûrement dans la forge, un peu plus bas dans la rue.
-Non. Il n'ont pas le modèle que je recherche, à la forge. On m'a dit que vous, en revanche, l'aviez.
-Et quel est-il ?
-Une armure Imperspectible.
-Vous... vous en êtes sûr ?
-En effet.
-Ce sera... 11080 Uhrs, monsieur.
-Les voilà.
Ulfedr donna une bourse bien pleine au vendeur.
-Et que mon armure soit prête avant demain.

[[[-11080 Uhrs ; Armure gagnée : Imperspectible]]]

La démone entra dans la boutique avec toutes ses économies qu’elles avaient mises de côté pour l’équipement pour le tournoi.
« Bonjour.
- Bonjour, que puis-je pour vous ?
- J’aimerais un habit religieux. » Le marchand toisa la démone du regard, surement parce qu’il était surpris, mais ne releva pas.

Quelques minutes plus tard, la démone ressortie avec sa nouvelle armure et quelques Uhrs en moins.


[[habit religieux : -7700]]

Kaliko chercha, durant une bonne minute, à pousser la porte, au lieu de la tirer. Le tisserand vint lui ouvrir, pris de pitié.
Elle lui fit son plus beau sourire, lui montra le badge du temple.
" - Monsieur, c'est la prêtresse du temple d'Issrül qui m'envoie. J'ai besoin de tissu.
- Hmmm... avec la réduction... cela vous fera 100 Uhrs."
Kaliko sortit de sa poche les piécettes, mit un temps fou à les compter, attrapa l'étoffe en rouleau sous son bras et repartit voir Carmina.

Il faisait presque nuit lorsque Louxira entra dans la boutique de Tisserand nommée Hakurai gofuku. La façade extérieure ne pouvait qu'attirer l'oeil et de toute façon, seul ce magasin fabriquait l'armure qu'elle recherchait. L'unique marchand qui se trouvait à l'intérieur de la boutique l'accosta.
- Bonsoir. Que puis-je faire pour vous ?
La voleuse l'examina sous toutes ces formes. Il était bien habillés, bien coiffés et ne semblait pas ronger par la fatigue après toute une journée de travail.
- Je voudrais une armure. J'ai entendu dire que seul votre boutique était capable de m'en fabriquer une. C'est l'imperceptible ...
Le marchand la dévisagea. Il fit demi-tour et se dirigea dans l'arrière boutique.
- Avez vous l'argent ?
- Evidemment.
Elle sortit une bourse contenant 11080 Uhrs. Cela ne représentait pas toutes ces économies mais ce n'était tout de même pas une somme négligeable. Le vendeur tendit la main, empressé de vérifier s'il ne manquait pas un ou deux Uhrs.
- Très bien. Il me faudra toute la nuit pour construire votre armure. Revenez demain, elle sera prête dès l'aube.
Le marchand la salua et Louxira fit de même. Maintenant la nuit était tombée. Dire qu'elle voulait faire tant d'autres choses.