De quatrain en quatrain

de quoi remplir un peu cette section !

le but du jeu est inexistant, les règles sont simples :
-je propose un quatrain (quatre vers) et la prochaine personne qui jouera dois reprendre un vers pour composer un quatrain. La personne suivante utilisera un vers de son prédécesseur, et ainsi de suite...
-on ne dois faire que des quatrains
-il est préférable que les règles de métrique soient respectées, bien que l'on ne soit pas obligé de les appliquer.
-il n'y a pas d'ordre ou de tour, celui qui veut répondre le fait quand il le veut.

[exemple Ulfedr poste le quatrain suivant :

quand vient la pleine lune
ma conscience s'endort
mon instinct se fait plus fort
de sang je trempe mes runes

(vous remarquerez qu'il est vite fait)

et quelqu'un qui veut jouer doit répondre, par exemple :

ma conscience s'endort

Dans le chateau de la déesse
Est une grande et sombre salle
Le dortoir aux nombreuses dalles
Où la vivacité s'affaisse

ce qui n'a de rapport qu'avec le vers qu'il auras choisit...]

Ceci n'était qu'un exemple.

Pour débuter, je donne le poême :

J'ai parcouru de nombreuses terres,
J'ai visité autant de pays,
A présent, je peux dire ceci :
Seul Avalon a connu la guerre

A votre tour !

Seul Avalon a connu la guerre

En d'autres termes c'est bien pire
Mais je sais pourtant que là bas
Malgré l'air doux que l'on respire
Le sang coule sans qu'on le voie

[ai je bien respecté les règles ? (Octosyllabes powa ^^)]

Malgré l’air doux que l’on respire

Le ciel est plus lourd que léger,
Ses trainées couvrent l’horizon,
Et dans cet endroit point fécond
Je me sens seule emprisonnée.


[Est-ce qu'on peut faire n'importe quelles rimes (plates, croisées, embrassées); on peut faire le nombre de pied que l'on veut ? Ai-je bien fait ce qu'il fallait ?]

Citation :

[ai je bien respecté les règles ? (Octosyllabes powa ^^)]

Citation :

[Est-ce qu'on peut faire n'importe quelles rimes (plates, croisées, embrassées); on peut faire le nombre de pied que l'on veut ? Ai-je bien fait ce qu'il fallait ?]

et moi je réponds :

Citation :

-il est préférable que les règles de métrique soient respectées, bien que l'on ne soit pas obligé de les appliquer.

et j'ai mis que des quatrains, je n'ai pas précisé lesquelles... vous faites ce que vous voulez.
Sinon, je ne me rappelle plus ce que sont des pieds.

Je me sens seule emprisonnée.

Le tourmenteur sors des ténèbres
Me sors de sa solide cage
Puis il découpe, mon corps se cabre
Dans ma chair il calme sa rage

Le tourmenteur sort des ténèbres

Qui a-t-il entre le bien et le mal ?
Que veut-on dire par les ténèbres ?
Viens ! que je sente ton odeur, chacal !
Et sorts de cette tombe funèbre !


[Si je me souviens bien de ma leçon de français c'est la longueur des vers.]

Viens ! que je sente ton odeur, chacal !

Ah ! Fourbe ! Va te brosser les dents !
Ton haleine seule pourrait me terrasser
Je n'ai aucune envie de t'approcher
Même avec un masque et des gants !

[bon, c'est dans un registre nettement plus léger, m'enfin...^^'
Les pieds sont l'équivalent des syllabes, avec néanmoins des prononciations propres à la poésie.]

Même avec un masque et des gants !

Aucun autre chat ne t’égal.
Seule pair a ton idéal,
Tu es un unique cocktail.
Je dis : « C’est mon amour, c’est elle ! »

[Il me fait mourir de rire ton quatrain Darsha. Celui-là c’est pour déclarer ma flamme à mon chat^^]

Tu es un unique coktail

Concentré d'amertume et de passion
Un bruit de coeur qui se brise
Lente mélopée qui ne lache pas prise
Jusqu'à ce que l'on perde la raison

Jusqu'à ce que l'on perde la raison

Dans les méandres de cette folie
Pour ne plus jamais pleurer
Les doux soupirs interdits
Les sourires envolés

Nyx ne compte pas les vers. Nyx n'aime pas compter les vers. Nyx trouve que compter les vers c'est chiant. Nyx trouve que la poésie n'est pas chiante.
Nyx conclut donc que, comme la poésie n'est pas chiante, on n'a pas à faire les trucs chiants lorsqu'on en écrit.
Donc Nyx ne comptera pas les vers.
C'est clair ?

PS : Nyx a de drôles d'idées parfois...


Pour ne plus jamais pleurer...

Je me suis arrachée les yeux.
Pour que personne ne soit heureux,
Je les ai tué, un par un.
Depuis, j'attends ma fin.

PS 2 : Pas de question. Pas de réponse. Tout le monde est content... Suivant !

Je les ai tué, un par un.

Ces insignifiants, ces lâches
Qui se terrent dans l'ombre pour mourir
Sur le mur s'étend une sanglante tache...
Saletés de moustiques, vous allez souffrir !

[promis, la prochaine fois ce sera sérieux]

Qui se terrent dans l'ombre pour mourir

Pourquoi se cacher, si l’on veut mourir ?
Pourquoi ne pas plutôt se dévoilé
Pourquoi veut-on mourir dans le secret ?
Pourquoi ? Je ne comprends pas ce désir.

[Ne fait aucun commentaire sur les deux précédents quatrains]

Kaliko n'a presque rien compris au règles ()

Mourir

Rien de plus qu'un grand pas depuis ta vie,
Rien d'autre qu'un grand éclat de génie,
Prêt à tout mais pas à rester tel(le) quel(le)
Unique chance de déployer tes ailes.

Kaliko ce n'est pas un mot que tu dois reprendre dans le précédent quatrain. Mais un vers en entier.
Sinon c'est bon ! ^^

Unique chance de déployer tes ailes

Avant de plonger dans le vide sans fond
L'abîme d'un regard trop lumineux
Comme un sentiment qui n'a plus de nom
Comme un vieux souvenir qui fut heureux

Avant de plonger dans le vide sans fond

L'abime devant moi se dresse
Telle une muraille de déni
C'est bien simple, je ne puis
Sauter, car j'aime trop ma déesse

Telle une muraille de déni

Telle une preuve presque réfutable
Sur le fil, au bord du gouffre
L'hésitation d'une âme instable
Sur ce fil où l'esprit souffre

Sur ce fil où l'esprit souffre

Une vie est faite de fils entremêlés
Formant une corde donnant la liberté.
Mais très peu de gens parviennent à son bout,
Et ils laissent derrière eux un immense trou.

Une vie est faite de fils entremélés

Union sublime de l'existence
Ce pouvoir de rêver et de devenir
Avant que la mort ne puisse venir
Se repaître de cette triste pitance

[j'ai horreur de devoir respecter un nombre de syllabes, je ne suis pas en cours!!]

Se repaître de cette triste pitance...

Qu'est, à lui seul, mon pardon...
Alors que derrière ces barreaux,
Sans aucun bruit. Sans aucun mot...
Je sombre. Touche le fond.

A celui qui a détruit une vie innocente...

Celui qui, sans se soucier, à porter l'arme...
Et toujours continue d'en être fier.
Malgré le désastre causé par son fer,
Qui a répandu le sang et les larmes.

Qui a répandu le sang et les larmes

Les larmes de toute une vie
Sans pouvoir un jour sourire
Puisque l'espoir a été détruit
Et que l'on va de pire en pire

Puisque l'espoir a été détruit

Ce n’est plus la peine de survivre,
Puisque ce manque qui nous rend ivre
Etait créé dans le but de la vie,
Nous n’aurions ainsi plus eu de soucis

Ce n'est plus la peine de survivre

Et la mort de ses froides mains
Emporte la vie au petit matin
Les amenant dans le néant
Où elles resteront éternellement