De quatrain en quatrain

Les amenant dans le néant

Ce gouffre noir, ce vide béant,
Ou nos corps tombent à l'infinis
Sans lendemain ni maintenant
Juste l'obscurité de l'oublis

Ou nos corps tombent à l'infinis

Douce torpeur, sommeil millénaire
Une chute vers l'horizon
Nos corps ne sont plus que poussières
Des lumières que nous admirons

douce torpeur, sommeil millénaire

Ce sommeil qui vient du fond des âges
Qui survient lorsque notre sablier est vide
Et emporte chacun: jeune, vieux, idiot, sage
Emportés par cette torpeur avide

[hé ! hé ! je crois que j'ai eu une bonne idée avec ce jeu ! ça se remplit vite, là.]

Réveillant ce désir acide,
Cette nuit je rêvais
Que je tuais et tuais
Ma soif de sang s'appaisait
Mais le désir en restait

[proposition à une déesse/admin : concours. On ferme le sujet et on en ouvre un autre dans lequel les gens votent pour les 5 poêmes de ce sujet qu'ils ont préférés]

en attendant... j'ai quasiment rien écrit, j'ai droit à une chance namého !

Que je tuais et tuais



Plus vive que feu follet, prête à tout massacrer,
Hurler le carnage de ma vie, sans pitié,
Détruire ce que la vie a peiné à construire,
Te briser pour mon meilleur ... rien que pour ton pire.
[Alexandrins powa]

Clôturer ce sujet ? Non je ne pense pas. Mais faire un concours pourquoi pas.
^^

Te briser pour mon meilleur ... rien que pour ton pire.

Me réjouir de ta joie d'horreur, de ta peur de rire
Pour faner tes songes à l'eau de rose
Pour que je sois enfin la seule en cause
Me réjouir plus que tout de te voir souffrir

Dernier vestige d'un passé si fragile, qu'il en est de cristale

Ce passé sans mot sur le quel nos yeux se voilent
D'un peu de tristesse et de mélancolie
Quand nous nous repassons cette phrase fatale
Du sombre moment où nous avons grandis

Du sombre moment où nous avons grandis

Où la mort est devenue vie.
Où la douleur est devenue souffle.
Où nos proches ont tous péri,
Nous laissant seul au bord du gouffre.

Où la mort est devenue vie.

Par les larmes, par le feu, éblouie
Inodore, incolore, et sans goût
Après celui du sang qui s'insinue partout
Tout est fade...ce n'est plus une vie

Tout est fade...ce n'est plus une vie.

Non, ce n'est que le devoir.
Celui de tuer sans jamais s'esquiver.
De détruire les derniers espoirs;
Allégeance jusqu'à la mort. Sans jamais se rebeller.

Non, ce n’est que le devoir

Aujourd’hui, mes amies m’ont demandé
Pourquoi est-ce que j’étais comme ça.
Je leur ai répondu : «Prof de français ».
Un devoir, en principe, ne tue pas !

Pourquoi est-ce que j’étais comme ça ?

Le sang. Ce sang, qui tachait mes mains;
Dont ma lame avait pris la couleur...
Cette couleur vermeil que je fais couler sans fin,
Perdue dans ce plaisir malsain où je me meurs.

Le sang. Ce sang, qui tachait mes mains

J'ignore d'où il venait...ce n'était pas le tien
Je ne savais plus rien dans cette obscurité
Quand vint enfin l'aurore, mère de vérité
Je distinguait le sang qui maculait tes mains

Je distinguais le sang qui maculait tes mains...

L'incompréhension s'empara peu à peu de moi.
Aussi froide que la mort. Aussi dure que toi.
Et alors que je crachais le sang, celui que tu m'avais pris,
Je comprenais enfin qu'ainsi se terminait ma vie.

Aussi froide que la mort. Aussi dure que toi.

Ton corps était mort. Il était dur, froid,
Pétrifié de cette terrible loi ;
Et tu étais étendu devant moi.
Aussi, je l’étais, sans savoir pourquoi.

Et tu étais étendu devant moi.

Dans le flot tourmenté de la bataille
Les coups volaient, d'estoc ou de taille
Le sang coulait, d'ennemis, d'amis
En Petralk, où tu mouris ?!?

En Petralk, où tu mourus [[Ulfedr ><]]

On m'a dis que tu étais tombé
Je n'étais pas là, je n'ai rien vu
Mais quand je suis allée te chercher
Ton corps, ton coeur avait disparu

On m'en a dit trop ce jour-là...

Larme qui glisse le long d’une joue.
Traits perdus. Regard posé sur le vide.
Oreilles n’entendant nulle pensé.
D’un grave fait, la vie m’apparaît floue.

Traits perdus. Regard posé sur le vide.

Unique pensée. Suicidaire ?
Quelques pas hésitants, courte danse.
La "chose" craintive, se terre.
Et enfin, tu sors de ta transe.

Quelques pas hésitants, courte danse.

Je t’entrainai sur la piste, et tu te laissas
Entraîné par ma soudaine envie, malgré toi.
Tu regardas tes pieds, n’osant faire un faux pas.
Gêné de danser avec moi, tu t’arrêtas.

Tu regardas tes pieds, n’osant faire un faux pas

Tu préféras ne rien faire putôt que de mal faire
Tu préféras me laisser seule pour t'oublier
Comme à ton habitude tu préféras tout taire
Plutôt que de risquer d'à moi te révéler