De quatrain en quatrain

Gardant, comme toujours, la même attitude

Mais redoutant la solitude
Tu vas voir les autres
Et attend la gratitude
Que jamais tu ne pourras obtenir

Que jamais tu ne pourras obtenir

Elle qui te filera toujours entre les doigts.
Même si tu le veux, même si tu la désires,
Elle s'enfuit et t'échappe à chaque fois.
Te laissant seul avec son simple souvenir.

Même si tu le veux, même si tu la désires

Même si tu la tues, même si tu la déchires
Elle t'aura toujours et à jamais trahi, brisé
Même si ses pleurs avaient plus la blanchir
Elle n'aura toujours fait qu'ignorer et t'enfermer

Elle n'aura toujours fait qu'ignorer et t'enfermer

Y trouve t-elle du plaisir ?
Sûrement plus que tu ne crois.
Et elle continue à se jouer de toi.
Te laissant sombrer, couler, périr.

Te laissant sombrer, couler, périr.

Elle ne fait rien pour toi
Elle te laisse seul au même endroit,
Elle ne t'aime sûrement pas
Mais me crois-tu, moi ?

Elle ne t'aime sûrement pas...

Ha bon ? Nan franchement j'avais pas remarqué !
Tu crois quoi ? Que je me faisais de belles idées ?
C'est bon, j'avais déjà compris, depuis longtemps.
Mais t'inquiète, je t'assure tout va bien. Franchement.

C'est bon, j'avais déjà compris, depuis longtemps

Que tu m'aimais auparavant
Je ne sais pas se que j'avais d'envoutant
Pour que tu m'aimes tant
Mais je me sens heureuse maintenant

Faites pas attention, c'est l'inspiration de Tran'k qui refait surface... Hem, hem...
Alors :

Pour que tu m'aimes tant !

Ayez pitié d'un homme comme moi !
Serrez moi un instant dans vos bras !
Empêchez que je succombe à ce froid,
Que je ressens depuis que vous n'êtes plus là !

Serrez moi un instant dans vos bras !

Venez faire un gros câlin à mamie !
Certes vous n’aimez pas mes petites manies,
Mais je ne suis pas du tout comme les autres…
Avouez qu’elle n’a pas de canne, la vôtre !

[Super Osi : The retour !... et celui qui reprend la première phrase en faisant un poème comme quoi je vais vous étrangler... attention.]

Venez faire un gros câlin à mamie !

Mais attention à ne pas vous faire étrangler
Par cette grand-mère aux doigts entre-mêlés
Elle a beau paraître gentille et douce,
Avec elle, mieux vaut ne pas avoir la frousse.

*court se cacher derrière son Splach...*

Avec elle, mieux vaut ne pas avoir la frousse.

Ça, je l'ai tout de suite compris.
Lorsque j'étais encore un jeune délinquant,
Les cheveux encore longs, frais et fringuant.
Oui, j'ai bien vite appris, qui était réellement Super Osi !

Tran'k part se cacher derrière son bureau avec son amie Chocobo.

Lorsque j'étais encore un jeune délinquant

Je sortais très très souvent,
Et j'allais rejoindre mes amis que j'aimais tant
Et c'est un beau jour de printemps,
Que je cessai d'être prudent.

Et j'allais rejoindre mes amis que j'aimais tant...

Je revois encore cette chère Mimi,
A ses côtés, lui et mon meilleur ami.
Je la revois agripper mes cheveux tressés
Et j'entends leurs rires, encore en moi, résonner.

Je la revois agripper mes cheveux tressés...

Et je lui flanque une bonne raclée,
De quel droit se perment-elle de me toucher ?!
Ce n'est pas parce qu'elle est mon amie
Qu'elle peut se croire tout permis.

Qu'elle peut se croire tout permis.

Une fille normale aurait pleuré...
Mais elle m'en a refichu une dans le nez.
Étant un pacifique autrefois, j'ai laissé tomber.
Et ces deux connards qui continuaient à rigoler...

Et ces deux connards qui continuaient à rigoler...

Je leur en aurait bien foutu une,
Mais, moi, je suis un beau taciturne,
Et dans un même mouvement,
Je tourna les talons, et partit dans un tournant.

Mais, moi, je suis un beau taciturne...

Quoi ? Moi brun ? Quelle drôle d'idée !
Pour rien au monde je ne me teindrais !
Et j'aimais à conserver ma longue tresse blonde,
Plutôt que cette teinture brune immonde.

Pour rien au monde je ne me teindrais !

Je tiens beaucoup trop à mes jolis cheveux,
Car se sont seulement avec eux,
Que je veux faire ma vie
Et personne ne me fera changer d'avis.

Et personne ne me fera changer d'avis.

Du moins je l'espère vraiment,
Car il faut se méfier avec grand-maman
Qui a toujours de drôles de plans en somme.
De toutes façons, je ne couche qu'avec les hommes...

Elle va être déçu...

De toutes façons, je ne couche qu'avec les hommes...

Encore heureux !
Je préfère encore finir avec l'un d'entre eux,
Que de devoir couper mes beaux cheveux.
Les cheveux... Il n'y a rien de mieux...

Les cheveux... Il n'y a rien de mieux...

Surtout lorsqu'il s'agit des miens cela va de soit !
Je regrette un peu de les avoir coupés autrefois.
Mais je ne supportais plus de devoir les coiffer.
Maman adorait ça. J'aurais dû être une fille. Elle aurait préféré...

Je regrette un peu de les avoir coupés autrefois.

Les couper ? Quel drôle d'idée !
Il faut les laisser virevolter,
Planer dans les airs !
Et grâce à eux, cela nous donne de grands airs...

Planer dans les airs !

Pour finalement m'écraser au sol telle une grosse larve
Qui dormirait au soleil, en plein dans du jus de betterave.
J'agoniserai alors en silence, meuglant doucement mon agonie.
Mon corps puant, oublié là, deviendra peu à peu tout pourri.

Hum... J'ai de drôles d'idées ce soir...
Je me demande ce que donnera le prochain quatrain utilisant un de mes vers...

En effet… Je ne ferais aucun commentaire sur les derniers quatrains, parce que celui que je vais écrire… (À cause de qui ?^^)

Pour finalement m’écraser au sol telle une grosse larve

Une fleur à butiner et je fonce !
Je slalome entre la forêt de ronce,
J’arrive à la fleur, j’enfonce mon dard,
Et je repars, mais trop chargé, trop tard…

Je slalome entre la forêt de ronce...

Soudain, je m'arrête
Devant moi, un lapin sans tête.
Il est mort ?
Non ! Il dort...