De quatrain en quatrain

Comme lorsque devant un incendie, il s'émerveille.

Les flammes dansent et les ombres jouent
Tandis que brûlent corps et biens
Le feu dévorant les restes des fous
Qui piaient l'héritage du destin

quand c'est pas dépréssif, c'est euuuuuuuuh.....

Les flammes dansent et les ombres jouent

Celle-ci s'abreuvent de notre destruction
Jouissant de notre éternelle agonie.
Elles anéantissent toute forme de création
Méprisant nos malheureux onis.

Elles anéantissent toute forme de création.

Tout le monde les redoute, les craint
Alors que je peux les faire danser au creux de ma main.
Et il n'y a pas plus amusant que de voir la peur de l'ennemi
Alors que dans cette paume je tiens aussi sa propre vie.

Et il n'y a pas plus amusant que de voir la peur de l'ennemi

"Epargnez mon bien ! Epargnez ma vie !"
Ephémère altruisme, éternelle envie,
Infime inquiétude et terrible effroi
Qui se déchirent puis se déploient

[[Nous ramener à l'ordre, Dana, ça veut dire qu'on est obligés de faire des poèmes de dépressifs ? ]]

Ephémère altruisme,éternelle envie

Cette corruption des coeurs
Connue sous le nom de jalousie
Change le plus sympathique en monstre d'horreur
Se vengeant dans une infernale frénésie

(Faire un texte dépressif est tout de même plus drôle que parler des abeilles)

Se vengeant dans une infernale frénésie

Aux coups rageurs, aux cris de fureur
Aux épées tâchées de sang et de larmes
Pour noyer sa tristesse et tant de douleur
Pour que ne subsistent que le feu et les armes

Pour noyer sa tristesse et tant de douleur

Il se plonge dans la vodka,
Boit pour oublier,
Oublier ce mystérieux passé,
Qui la poussé à faire des choses comme ça.

Oublier ce mystérieux passé

Cachant au monde
Ce qu'il a été
Il cherche, naviguant dans l'onde
Un moyen de se faire pardonné

Cachant au monde

Ce redoutable secret,
Qui le remplis de regrets.
Maintenant, il erre seul, perdu,
A la recherche d'un avenir heureux : ce qu'il a toujours voulu.

(je change un peu le sexe, j'en ai marre des mecs)
Ce redoutable secret

Qu'elle garde enfouis au plus profond
De son pauvre coeur et de son pauvre esprit
Lorsque elle sombre dans l'abandon
Au milieu de tous ces gens qui se sourient

Au milieu de tous ces gens qui se sourient,

Je me sens l'exception, la seule erreur présente.
Pourquoi sont-ils heureux et pas moi ? Pourquoi ?
Suis-je le produit d'une expérience inconsciente ?
Je n'ai pas droit aux réponses. Je n'ai aucun droit.

Je n'ai pas droit aux réponses. Je n'ai aucun droit.

Je peux juste attendre indéfiniment et espérer
Que demain sera plus clément qu'aujourd'hui
Mes espoirs en armes et mes rêves en bouclier
Mes questions sonnent comme une douce litanie

Mes espoirs en armes et mes rêves en bouclier

Ton sourire lui, aurait été ma force
Et mes souvenirs, ma seule volonté.
J'étais prêt à gagner, je l'avais juré.
Mais il a fallut que je perde. Ce fut ma seule entorse.

Mais il a fallut que je perde. Ce fut ma seule entorse.

L'éclat de mon sang sur le marbre blanc
J'agonisais sans vraiment m'en soucier
Tu t'étais en fuis si loin, me délaissant
Sans un seul mot, et sans te retourner

Sans un seul mot, et sans te retourner.

Et je savais que si tu ne te retournais pas,
C'était pour ne pas montrer la peur dans tes yeux.
Moi, j'ai attendu que se tarissent le son de tes pas,
Et j'ai pris l'autre direction. On ne se comprenait que trop peu.

Et je savais que si tu ne te retournais pas.

Je ne serais pas près de te revoir,
Car nous venons d'un monde a part,
Peuplé de nombreux canard
Sans pensée, ni raison et sans pouvoir.

Sans pensée, ni raison et sans pouvoir.

Que l'on parle ou se tait,
Ce sera toujours la même paie.
Alors autant rester dans son trou
Puisque qu'on t'apportera toujours le coup.

Ce sera toujours la même paie

Que l'on travaille dure ou pas,
Et peu importe se que l'on fera,
La paie restera la même !
Ah ! la vie est dure parfois !

Ah ! la vie est dure parfois !

Oh oui, elle est vraiment très dure ! Et,
Si je puis m'exprimer,
Ce peu d'argent que l'on reçoit,
Ne sert jamais pour soi.

Si je puis m'exprimer,

Mais personne ne veut m'écouter,
Et moi je commence à m'énerver
Car j'aime dire le fond de ma pensée
Au personne du monde entier.

Et moi je commence à m'énerver

Et quand je m'énerve, je casse tout,
Tout, tout, mais surtout...
Je me fais mal,
Car s'énerver comme ça, pour ses raisons là, ce n'est pas normal.

Je me fais mal,

Je perd le sens de la réalité
Je ne suis plus moi-même
Je ne suis plus normal
Quand je me fait mal.

Je ne suis plus normal

Je suis même anormale,
Non loin d'être banale,
Je suis une exception,
Alors un conseil, faîtes attention !

Je suis une exception,

Alors, avec moi pas d'argumentation,
Faites bien attention,
De ne pas creuser trop profond,
Sinon, stop à la conversation et action !

Faites bien attention

Ici, c'est chaqun pour soi !
Pas de quartiers pour les princesses en robes de soie.
Méfiez vous !
Rester sur vos gardes et préparez-vous à tout !