De quatrain en quatrain

Il se pourrait qu'ils soient partout à la fois...

Ceux qui t'ont abandonnée seront toujours derrière toi,
Même si toi, tu ne les vois pas.
Ils te guideront, t'aideront et t'apprendrons,
Que la Terre ne tourne pas toujous rond.

Ceux qui t'ont abandonnée seront toujours derrière toi

Mais celui qui marche ne marche pas pour moi
Car quand je crie, lui ne m'entend pas
Et quand on répond, ce n'est pas à moi
Comme si depuis toujours, il n'existait pas

Comme si depuis toujours, il n'existait pas

Il a beau être près de moi,
Qu'une ombre il est désormais pour moi.
Rien ni personne ne pourra me ramener,
Car tous mes espoirs sont morts nés.

Car tous mes espoirs sont morts nés

Et quand je vois ceux qui, à genoux
se battent encore en risquant tout,
contre la vie qui les accable,
contre la mort peu favorable...

Et quand je vois ceux qui, a genoux

Le supplie, l'implore, le vénère,
Je ne ressens qu'une puissante colère,
Contre lui, eux et moi
Mais je sais que la vengeance est un plat qui se mange froid.

Contre lui, eux et moi

Contre la lumière et pour le froid
Face au soleil, affrontant le roi
Pour le silence et contre la joie
Face à lui, ne crois plus en moi.

Face au soleil, affrontant le roi

Avec pour seul survie, la misère et le froid
Sans âme qui vive, sans endroit ou aller
Comment pourvoir me repérer ?
Je suis seul sur cette terre désertée.

Je suis seul sur cette terre désertée.

Ils sont tous partit,
Loin, très loin de leur patrie.
Ces lâches qui m'ont délaissés,
Fuient désormais leur passé.

Loin, très loin de leur patrie

Qui elle même a disparu
et, quand ils reviennent, n'est plus,
même si dans leurs coeurs en peine
le souvenir jaloux hurle de haine.

Et quand ils reviennent, n'est plus.

Juste quelques ruines subsistantes,
S'élevant seules, telles des âmes errantes.
Un peu de cendre dans un coin oublié,
Que le vent n'a pas encore pu balayé.

Un peu de cendre dans un coin oublié

Cadavre en morceau ou vivant incendié.
Les hommes sont debout mais leur monde est brisé.
Le coeur n'y est plus mais reste emprisonné,
dans cette cité en ruine dont l'honneur est sauvé.

Le coeur n'y est plus mais reste emprisonné

Ce monde qui nous a tant de fois sauvé
Se retrouve maintenant détruit, presque oublié
Etre une prison pour nous héberger ? Nous ? Qui cherchons désespéré !
Ou va t'elle tout simplement disparaître dans l'immensité ...

Ou va t'elle tout simplement disparaître dans l'immensité ...

Étincelle soufflée dans la brise d'un soir
Comme nos sourires, comme nos espoirs
Sans possible retours arrière vers nos débuts
Le temps passe, et nous a vite perdus.

Le temps passe, et nous a vite perdus

Qui, dans mille ans, entendra notre nom
et mettra au défi quelqu'un d'égaler
ne serait-ce que nos pardons
ou notre gloire envolée ?!

Qui, dans mille ans, entendra notre nom ?

La terre ne sera plus que désert à perte de vue.
Toutes formes de vie aura alors disparue.
Et dans nos larmes oubliées vous lirez le futur
Que nous a réservé la meurtrière Excalibur.

Et dans nos larmes oubliées vous lirez le futur

Vous, pauvres hommes de l'avenir
Qui verrez peut être notre terre finir
Et, avant que votre temps soit écoulé
Le monde aura cessé de tourner.

Qui verrez peut être notre terre finir

Non, ce n'est pas possible, c'est même inadmissible !
Comment osez-vous nous dire cela, à nous ?!
Nous, des écologistes qui font le maximum pour sauver notre patrie !
Je n'en reviens pas, vous êtes vraiment de sacré voyous.

Je n'en reviens pas, vous êtes vraiment de sacré voyous !

Vous avez osé ! Ô outrage sans égal, ô indicible honte !
Votre audace a triomphé et ma colère monte,
car, dans un éclair de folie, dans un acte d'infamie,
vous avez coiffé le commandant comme un junkie !

vous avez coiffé le commandant comme un junkie !

Néanmoins, cela lui va très bien.
Et habillé comme ça, il ressemble également à un nain de jardin.
Mais qu'est ce qu'il est mignoooon !
Il me fait penser à un petit chat fripon.

Néanmoins, cela lui va très bien.

Il y en a, c'est vrai, qui en sont sûrs,
mais avant de vous tapez la tête contre les murs,
écoutez ce que je vous murmure :
tous les goûts sont dans la nature.

écoutez ce que je vous murmure :

Vous êtes les plus forts,
Soyez-en sur.
Mais faites néanmoins quelques efforts,
Et vous dépasserez le plus dur.

Vous êtes les plus forts

Vous avez tout ; force, honneur, expérience,
vous êtes des mystère pour l'histoire et la sience,
des mythes pour les soldats, et que sais-je encore !
Et nul ne sait pourquoi vous n'êtes pas morts...

Et nul ne sait pourquoi vous n'êtes pas mort ...

Peut être que l'on décidera de votre propre sort,
Mais poutant, personne n'est d'accord !
Comment concilier tout ces gens qui adore,
Comme vous de très méchants porcs.

Peut être que l'on décidera de votre propre sort

Puisque vous le savez, je ne dirai rien,
puisque vous le voyez, je ne montrerai rien,
puisqu'enfin vous souffrez, alors mon grand plaisir,
sera, sans un mot, de vous regarder périr.

Puisque vous le savez, je ne dirai rien,

Que l'un soit coupable et l'autre innocent,
Au final il n'y a jamais de parfaits jugements.
Et il ne peut y en avoir. La vérité n'est que semblant...
Car, qui ne dit mot, consent. Et ce indéniablement.