De quatrain en quatrain

Il n’est strictement rien.

Mais que serait le monde avec rien ?
Le vide ne serait mien ou tien.
Je me découvre seule maintenant.
Je me demande où est le firmament ?

Mais que serait le monde avec rien ?

Il serait vide,
Dénué de toute eau limpide.
Nous même n'existerions pas,
Et ce monde, nous ne le connaîtrions pas.

Dénué de toute eau limpide.

Voici ce que sera notre futur,
Si l’on détruit au fur et à mesure
Toutes les sources que nous possédons.
Alors, réfléchissons et agissons.

Alors, réfléchissons et agissons.

Avant de commettre un massacre, et
Tuer tout ce que l'on a créé.
Car tout ceci est notre faute,
Et à partir de maintenant, nous devons faire un sans-faute.

Tuer tout ce que l’on a créé.

J’ai surmonté de nombreuses difficultés
Pour, enfin, te donner naissance : te créer.
Mais voilà que je me sens idiote aujourd’hui :
Je viens d’inconsciemment prendre ta chère vie.

Mais voilà que je me sens idiote aujourd’hui :

J'ai agis comme une gamine,
Et maintenant, je suis assise sur une mine,
Je ne sais pas quoi faire...
Aidez moi ! Que dois-je faire ?

Je ne sais pas quoi faire…

Je me sens seule, comme perdu dans l’obscurité.
Jamais le temps ne fut si long. Infinité
De murmures perdus dans le silence de la nuit.
Je me retrouve nue, dénudée de toute vie.

Jamais le temps ne fut si long. Infinité

Lorsqu'au creux de ta main tu tiens l'éternité
Comme un trait de lumière dans l'obscurité
Ton coeur semblant se battre pour la liberté
Tu entrouvres les doigts, le laisse s'en voler.

Comme un trait de lumière dans l’obscurité

L’espoir est infime, il meurt à petit feu.
Désormais, personne ne me rendra heureux.
Maintenant, je n’ais plus envie de m’accrocher.
Permettez-moi de me laisser, ici, sombrer.

Maintenant, je n’ais plus envie de m’accrocher

Comme le goût fade et amer de l'inutilité
Qui me rappelle que nous ne sommes qu'un soupir,
Les échos de leurs voix semblent tournoyer
Puis soudain, dans le soir, s'évanouir.

Puis soudain, dans le soir, s'évanouir.

Un signe que le temps aura effacé,
Espoir infime d'une nouvelle liberté,
Que l'eau brûlante de ces larmes versées
N'auront pu tenter de faire subsister.

Que l’eau brûlante de ses flammes versées

Maintenant mes joues sont en feu.
Puisque je me sens honteuse,
Je fuis comme une voleuse,
Les larmes ravageant mes yeux bleus.

Je fuis comme une voleuse

Et m'indigne, et décide, entre autre chose,
de défendre cette si vile cause
que celle de ma caste de détrousseurs
Et sachez que notre lâcheté est une douceur !

Et sachez que notre lâcheté est une douceur !

Battement hésitant inondé de lumière
Lorsque nos regards se croisent, fuyants,
Lorsque je sens que je faiblis la première
Ne serais-je que le jouet de mes sentiments?

Battement hésitant inondé de lumière

Comme un feu qui brillerait sans tout à fait brûler
Devoir qui nous incombe et projet inachevé
Comme en avoir les moyens sans vouloir le faire
Ou pleurer sur rien, ou souffrir pour plaire.

Comme un feu qui brillerait sans tout à fait brûler

Un semblant, sans début ni fin réels,
Une simple façade, mince mur pour se protéger.
Une chose que l'on aimerait garder comme tel,
Jusqu'à toujours plus s'éloigner.

J'ouvre le bal de la vingtième page ! ^^

Un semblant, sans début ni fin réels

Qui ne vole plus mais bat des ailes
Pas de cris mais un murmure sensuel
Pas d'envie mais des gestes irréels
Ne proteste pas mais se rebelle

Qui ne vole plus mais bat des ailes

J’aimerais pouvoir atteindre le ciel,
Mais je crois qu’on m’a arraché mes ailes.
Quand je les fais battre, j’ai mal, je pleur,
Vaincue. Elles sont déchirées tel mon cœur.

J’aimerais pouvoir atteindre le ciel

Je voudrais retourner à la Terre
Suivre le même chemin que le tien
Par où passer ? Je ne sais rien
Es tu allé à l'ombre ou à la lumière ?

Es-tu allé à l’ombre ou à la lumière ?

Qui a-t-il entre les deux sœurs Nyx et Dana ?
Qui est le mal ? Qui est le bien ? Je suis tes pas,
M’aperçois que nous n’avons pas le même chemin.
Méchant ? Gentil ? Comment contrôler son destin ?

M’aperçois que nous n’avons pas le même chemin

Quelle a été mon erreur ?
Où ai-je fauté ? T'ai-je fait horreur ?
M'as tu menti sans comprendre
Que je crois tout ce que je peux entendre ?

Quelle a été mon erreur ?

Pourquoi est-ce que tu pleures, mon cœur ?
J’aspirais pourtant le bonheur.
Je me pose tant de question.
Pourquoi a-t-on tant de tensions ?

Je me pose tant de question.

Mais je n'ai aucune réponse. Quelle déception !
Quand est-ce qu'il fera attention ?
Toutes ces tensions, je n'en veux pas alors ...Pense t'il vraiment à moi ?
Si c'est le cas alors je l'attend au même endroit, comme à chaque fois ...

Mais je n'ai aucune réponse. Quelle déception !

Idiote. On ne parle pas avec les morts
Même ceux hantés par le remor
Et qui décident en dernier lieu
De revenir en malheureux.

Idiote. On ne parle pas avec les morts

Perdus dans les profondeurs abyssales du temps
Ils nagent dans le ciel, poussière dans le vent,
Crois tu vraiment qu'ils ne t'entendent pas?
Il se pourrait qu'ils soient partout à la fois...